Après le remue-ménage vécu à l’Espérance au cours de cet été avec un grand nombre de partants et de nouvelles recrues, on a hâte de voir le nouveau look du champion sortant. Une bribe de réponse sera donnée tout à l’heure à Tataouine.
Un peu comme Hercule face à ses douze travaux draconiens, l’Espérance Sportive de Tunis se trouve d’une saison à l’autre condamnée à jouer sur davantage de fronts que d’habitude.
Et cela n’est autre que le tribut de la grandeur et de la magnificence.
En effet, tout à l’heure, les «Sang et Or» ouvriront le bal de la nouvelle saison à Tatatouine face au club local dans le cadre de la première journée du championnat national. Mais ce ne sera que le prélude de l’un des sept fronts dans lesquels ils seront engagés au titre de cette saison 2019-2020, qui se veut être la plus chargée de toute l’histoire du club de Bab Souika qui n’avait jamais porté autant de casquettes par le passé. C’est qu’en plus du championnat, de la coupe, de la supercoupe locaux, l’Espérance répondra présent dans quatre autres joutes : la Ligue des champions et la supercoupe africaine, le championnat arabe et la Coupe du monde des clubs.
C’est dingue, penseront certains! Mais c’est cela faire partie du gotha des clubs capés à la carrure impressionnante.
Notre quadruple champion d’Afrique qui est également le champion de Tunisie en titre, se comportera toujours avec la même détermination à rafler la mise et à remporter le maximum de titres. Comme toujours, sa rage de vaincre sera confirmée dans toutes les épreuves devant lesquelles il sera mis.
New-look
Tout le monde a hâte de voir le nouveau visage de l’Espérance après le départ de plusieurs joueurs de renommée et l’arrivée d’autres dont on ne sait pas grand-chose, sinon le fait d’être précédés par une bonne réputation.
Comment sera l’Espérance sans ses joueurs Ghaïlane Chaâlali, Aymen Ben Mohamed, Saâd Bguir et Franck Kom plus particulièrement? Sans parler de l’indisponibilité pour remise en forme de Fusseïni Coulibaly et de Junior Lokosa.
Certes, beaucoup de nouveaux venus ont signé au cours de l’été en faveur de l’EST, à l’instar du milieu Raouf Ben Gheïth, l’ailier gauche Bilel Ben Saha, le latéral gauche Elyès Chetti, le milieu Kuamé, les axiaux Ouattara et Badrane et bien d’autres, mais pour émettre un jugement de valeur sur l’apport de ces nouveaux venus, il faudra d’abord les voir à l’œuvre.
Blaïli, «sang et or» en sursis !
Mais comme tout un chacun le sait, c’est surtout le cas Youssef Blaïli qui intéresse la large famille espérantiste. L’attaquant algérien, qui a brillé de mille feux lors de la CAN d’Egypte au point où il a attisé la convoitise des recruteurs chez beaucoup de clubs européens et arabes, restera pour le moment espérantiste. Il serait même de la partie cet après-midi à Tataouine.
Mais jusqu’à quand? Personne n’en sait grand-chose sauf lui, Hamdi El Meddeb et quelques rares privilégiés. C’est que logiquement, il est de l’intérêt du club de Bab Souika de se séparer de sa pépite le plus tôt possible pour en tirer le maximum de profit financier avant la date du 30 juin prochain, à laquelle l’Algérien sera libre de tout engagement avec l’EST. Pour le moment, l’Espérance fait peau neuve et elle sera comme d’habitude capable de relever les défis aussi ardus soient-ils. La couleur pourrait être annoncée dès aujourd’hui !
Amor BACCAR